Paraboot s’associe avec la talentueuse Johanna Olk pour une nouvelle paire intemporelle. C’est en pronant la feminité et la sensibilité du travail de notre artiste que la marque française, connue pour sa qualité et son authenticité, a décidé de révéler ce jeune talent à travers deux modèles audacieux vernis en blanc. Rencontre avec Johanna Olk, artiste et designer française, aux côtés d’Eric Forestier, Directeur Général de Paraboot.
Designer industriel à ses débuts, Johanna Olk s’insère dans le monde artistique avec une sensibilité pour les objets et les matériaux. Son parcours et ses rencontres ont permis à notre jeune artiste de 27 ans de créer un univers propre à ses valeurs et ses origines. « Mon travail en tant qu’artiste rejoint aujourd’hui ce que je fais en design : des œuvres réalisées avec simplicité et efficacité, qui sont capables de créer une émotion et quelque chose qui dure dans le temps. J’ai plutôt une fascination pour l’intemporalité et la qualité d’un objet, c’est pourquoi Paraboot est une marque qui m’intéresse beaucoup et que je porte au quotidien. ».
C’est en effet dans le Finistère Sud de la Bretagne que cet univers a émergé. Entre le climat grisonnant, le patrimoine indescriptible et le style traditionnel, notre artiste a su puiser son intérêt pour l’art à travers son quotidien. « C’est un endroit où le ciel est plutôt gris, les toits sombres sont en ardoise et les pierres en granit. Il y a un univers très noir et blanc, que l’on retrouve aussi au niveau de la mode. Il y a encore moins de trente ans, les habitants portaient encore les habits traditionnels. C’est le cas notamment de ma grand-mère avec qui j’ai grandis étant petite. Elle ne parlait même pas français et elle portait l’habit traditionnel fait en dentelle blanche. C’est une tenue travaillée à la main avec beaucoup de détails mais en même temps très synthétique de part les fleurs et les motifs mélangés avec du velours noir très épais. On retrouve ce noir et blanc et cette synthétisation des motifs comme s’il y avait déjà un travail graphique de synthèse. Par ailleurs, c’est aussi une région qui est extrêmement dure et les climats y sont compliqués. Il a fallu vivre d’une manière assez authentique. Acheter une paire de chaussure qu’on garde toute notre vie, ça correspond totalement avec la mentalité et le climat du Finistère Sud de la Bretagne.» L’idée d’allier un héritage traditionnel avec sa vision artistique pour obtenir un produit brut et authentique était donc le but premier. Des chaussures durables au style intemporel : c’est cette image de notre marque Made in France qui a inspiré Johanna pour cette collaboration.
Un objectif qu’Éric Forestier oeuvre à faire respecter au sein de l’entreprise. Directeur Général de Paraboot depuis près de deux ans, Éric Forestier promet la perpétuité de cette authenticité. « Mon rôle est de diriger les équipes entre elles, d’orchestrer le timing de ces dernières pour ainsi conserver cette qualité simple et durable de nos chaussures.». C’est avec une réelle culture marketing et de gestion de marques que notre DG s’immisce dans les valeurs de la marque pour relancer un enjeu qui demeure aujourd’hui primordial : la place de la femme. Pour Éric, « Il y a ce côté rustique à garder et cette élégance qu’il faut arriver à appréhender pour la femme. » Et qui de mieux que Johanna Olk pour apporter cette sensibilité féminine?
Influencée par une éducation entourée de femmes, Johanna retranscrit dans ses oeuvres toute cette sensibilité que l’on lui a enseignée. Et cette inspiration, elle la puise toujours au fond de ses origines bretonnes. « C’est une région où les femmes sont extrêmement fortes. Avec les guerres et le travail de marin pêcheur qui prédomine chez les hommes, des générations de femmes se sont retrouvées seules. C’est aussi ce qui m’intéresse à travers cette région. C’est comme ça que j’ai été élevée donc ça m’inspire beaucoup dans ma pratique et c’est ainsi que je me suis mise naturellement à dessiner que des femmes. Par exemple, en face de mon école primaire, il y a un monument sublime qui rend hommage aux Bigoudens perdus en mer et à la guerre. Sauf que ce monument représente des femmes. Il rend hommage aux femmes issues de plusieurs générations retrouvées seules à cause de la perte de ces hommes. C’est ce qui m’a marqué. C’est un monument, très épuré fait en granit, c’est magnifique. ».
Pour accompagner l’artiste dans cette dimension féminine, la marque a décidé d’appuyer son point fort avec un symbole français : la Marianne. « Je pense que c’était pour la marque un clin d’oeil au « fait artisanalement en France » puisque c’est un symbole de notre pays. Je ne suis personnellement pas attachée au symbole dans sa dimension républicaine mais j’aime sa puissance évocatrice. ».